Un jour, une révélation. Une affiche, un film, une rencontre et, tout d’un coup, une conviction qui s’impose : l’avenir sera vert, ou ne sera pas.
Cet imaginaire du déclic environnemental est tenace, mais de telles épiphanies existent-elles vraiment ? Pas tellement, nous apprennent les travaux du sociologue Maxence Mautray. Les communications chocs marchent en fait surtout auprès des personnes déjà sensibilisées. On constate aussi que bon nombre d’individus ont adopté des modes de vie sobre sans être forcément motivés par des convictions environnementales.
Provoquer un déclic chez les individus est devenu un axe prioritaire pour les divers acteurs de l’environnement, comme les pouvoirs publics, les associations et les ONG. Mais est-ce vraiment efficace ? Zurijeta/Shutterstock