Annoncé partout depuis quelques jours, le calendrier a été respecté : à l'heure où j'écris, alors que se lève le jour sur la zone humide, 2500 membres des forces de l'ordre sont en train de chasser de Notre-Dame-des-Landes, à coups de lacrymogènes, quelques dizaines de zadistes "résiduels". Pour désigner ces résiduels, tout l'arsenal des appellations a été dégainé : jusqu'au boutistes, illégaux, bref, les "mauvais" zadistes, ceux qui n'ont pas voulu s'inscrire dans la démarche institutionnelle initiée par l'Etat.
En défense de la ZAD, résister à Emmanuel Macron et à son monde
L’opération policière et militaire d’évacuation d’une partie des habitant·e·s de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes devrait débuter dans les prochaines heures. En plein mouvement social, cette intervention ne nous surprend pas. Nous sommes convaincu·e·s que ces luttes – pour défendre la ZAD, la SNCF, des universités réellement ouvertes ou des politiques authentiquement humaines d’hospitalité et d’accueil des migrant·e·s – sont liées les unes aux autres, et qu’elles participent à un même mouvement.
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