jeudi 18 juillet 2019

De Rugy : dix mois ministre, dix mois d’inaction

François de Rugy a démissionné mardi 16 juillet, moins d’un an après avoir pris la tête du ministère de la Transition écologique. Climat, énergie, transport, biodiversité, droit de l’environnement... Reporterre dresse le bilan de son action au gouvernement.


François de Rugy a démissionné mardi 16 juillet, après les révélations de Mediapart et plusieurs jours de polémique sur ses dîners privés fastueux organisés à l’Assemblée nationale, la location d’un logement à tarif social près de Nantes et ses impôts. Il a été remplacé, dans la nuit de mardi à mercredi, par la ministre des Transports Élisabeth Borne.

Il avait été nommé ministre d’État de la Transition écologique et solidaire en septembre 2018. Pendant ses dix mois passés à l’hôtel de Roquelaure, il aura surtout poursuivi les chantiers initiés par son prédécesseur, Nicolas Hulot, sans jamais réellement s’opposer à Emmanuel Macron et Édouard Philippe. « Il a défendu une écologie pragmatique, efficace. Il y a très peu de dossiers sur lesquels il s’est battu. On est resté dans la politique des petits pas », observe Jean-David Abel, vice-président de France Nature Environnement.

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