Une démarche éthique, tout d’abord, car nous avons besoin de poser ensemble notre cadre de valeurs pour construire un monde, une société durable plus juste, tempérer les égoïsmes instinctifs et apprendre des erreurs du passées. Le cadre éthique est donc d’une grande importance.
Une démarche de conception, car ces habitats humains durables sont des systèmes nourriciers, organisationnels, structurels qu’il va falloir amener à l’efficacité énergétique, la résilience et la stabilité pour construire ce monde durable auquel nous aspirons.
Imiter le fonctionnement de la nature est aussi fondamental. Cela se fait grâce à un cadre de pensées, une série de principes universels que l’on appelle les principes de permaculture, élaborés par les fondateurs Bill Mollison et David Holmgren. Ces principes sont des guides pour nous permettre d’imiter la nature au mieux afin de créer des “écosystèmes cultivés” autonomes et durables.
Enfin, avec la permaculture, on est en présence d’un outil et non un dogme. C’est un outil de résolution des problèmes qui va nous aider à franchir les enjeux sociaux, environnementaux qui nous attendent et à vivre cette transition écologique inéluctable. À l’inverse, un dogme amène de la séparation, de l’intolérance et des clivages, le fameux « c’est ou ce n’est pas permaculture ». Laissons donc cette démarche à sa place.
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