samedi 13 mai 2017

Vélo 2012-2017 : un quinquennat (presque) pour rien

Eté 2012. En ce début de quinquennat, c’est encore vaguement l’état de grâce et le « président normal » prend le train pour se rendre sur son lieu de vacances. Ses ministres sont priés de faire de même ou d’emprunter les lignes aériennes régulières. Au-delà des économies budgétaires, cette mise en scène veut montrer un pouvoir attentif aux préoccupations des simples citoyens. On aurait pu espérer que l’équipe au pouvoir s’intéressât également au vélo, un moyen de transport efficace, simple, rapide, fluide, peu coûteux et non polluant, mais aussi un outil touristique extraordinaire, qui fonctionne très bien dans de nombreux autres pays européens.


En fait non. A l’exception de Christiane Taubira, qui continue de se déplacer à vélo dans Paris – mais suivie d’officiers de sécurité conduisant une voiture – les velléités de la gouvernance normale en matière de mobilité sont abandonnées dès l’automne 2012. Il faut attendre deux ans, le 6 mars 2014 exactement, pour voir apparaître un « plan vélo », piloté par le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, qui allait conserver la même fonction, mais au grade de secrétaire d’État, après le remaniement d’avril 2014.

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