vendredi 7 juillet 2017

“Anaïs s’en va-t-en guerre”, un documentaire qui fait rimer potager et témérité

Anaïs a un rêve : produire dans son potager, en Bretagne, des herbes aromatiques pour le chef étoilé Olivier Roellinger. Mais la route est semée d’embûches, même pour cette femme de tempérament. Un beau portrait que "Télérama" vous propose de (re)voir jusqu'au 5 août.


Elle a du chien, Anaïs Kerhoas, de la tchatche et du cran, à endurer comme elle l’a fait des conditions de vie pour le moins difficiles, jusqu’à loger dans une caravane sans eau courante ni électricité. A affronter sans sourciller le scepticisme de certains paysans à l’évocation du projet agricole qui lui tient à cœur : vivre en Bretagne de la culture de plantes aromatiques de premier choix, qui ont séduit le grand chef étoilé de Cancale, Olivier Roellinger. Droite dans ses bottes en caoutchouc, elle l’est à peine moins dans ses escarpins, lorsqu’elle monte à Paris pour prendre les conseils de marketeurs prompts à qualifier sa démarche de « punk » et à lui conseiller de cibler les « bobos ».

Le portrait que lui a consacré Marion Gervais tire parti de ce tempérament, comme de son énergie farouche. Un joli petit documentaire d’abord diffusé sur TV Rennes, puis mis en ligne et visionné par plus d’un demi-million de personnes, à l’origine d’un buzz qui permet aujour­d’hui à Anaïs de vivre de son serpolet, de sa marjolaine et de sa reine-des-prés.

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