Cette hausse, qui mène la planète vers un fort réchauffement, est majoritairement due aux énergies fossiles, à l’agriculture et aux déchets. L’Europe est la seule région qui parvient à diminuer ses émissions.
Un troupeau de bovins dans un pâturage en Allemagne. KLAUS OHLENSCHLÄGER / PICTURE ALLIANCE / DPA / AP
Pour illustrer l’ampleur de nos émissions, des scientifiques ont, l’an passé, utilisé l’image d’un seau. Au fil des ans, il se remplit de dioxyde de carbone (CO2) jusqu’à, en 2019, s’approcher dangereusement du bord.
Mais il manquait une donnée : le méthane (CH4), qui ferait en réalité déborder le récipient. Car les émissions du deuxième gaz à effet de serre en termes d’abondance ont augmenté de 9 % entre la période de référence 2000-2006 et 2017, pour atteindre les niveaux les plus élevés jamais enregistrés, selon le deuxième bilan mondial du méthane publié mercredi 15 juillet par près de 90 scientifiques de plus de quinze pays, réunis dans le consortium Global Carbon Project (GCP). De quoi miner les objectifs de l’accord de Paris et conduire la planète vers un fort réchauffement – entre 3 °C et 4 °C d’ici à la fin du siècle.
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