mercredi 1 juillet 2020

Pas de chèque en blanc pour les secteurs polluants !

Jamais deux sans trois. Le gouvernement n’en finit plus de multiplier les milliards pour soutenir l’économie : un troisième budget de crise est entre les mains des parlementaires. Son adoption ferait grimper à 460 milliards d’euros l’enveloppe globale des différents budgets votés depuis le début de la crise liée à la Covid19. De quoi modeler très largement le monde d’après.


Pour des éco-conditionnalités à la hauteur de l’urgence climatique

Problème : rien, dans le texte du PLFR 3 (troisième projet de loi de finances rectificative) ne permet de conditionner sérieusement les aides de l’Etat à la réduction des émissions de gaz à effet de serre des entreprises qui en bénéficient. Tout est renvoyé à la discrétion des entreprises elles-même, qui deviennent juge et partie, sans aucun mécanisme de sanction prévu par les pouvoir publics en cas de mauvais bilan carbone. C’est la même recette qui dure depuis des années sans apporter le moindre résultat concret.

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