Il ne suffit pas d'alerter sur le délabrement de l'environnement dont la démonstration est toujours plus évidente. Rachel Carson le savait : il faut aussi envisager les obstacles de nos environnements intérieurs, socio-économiques pour comprendre ce qui contraint la prise de conscience et l'action.
Rachel Carson fine observatrice avec sa loupe binoculaire• Crédits : Alfred Eisenstaedt - Getty
Rachel Carson n’était pas seulement une vulgarisatrice scientifique soucieuse de l’exactitude des données qu’elle mettait à disposition du grand public. Une partie de son succès et de l’audience qu’elle a reçue avec Silent Spring tient à ce qu’elle n’a jamais abandonné l’idée de décrire le monde tel qu’il était vécu. Bien avant la naissance de l’éco-psychologie, elle comprend que sonner l’alarme ne suffit pas. Il faut aussi rendre compte de ce qui touche intimement chacune et chacun de nous dans son environnement quotidien. Rachel Carson garde ainsi le contact avec le terrain en continuant à faire voir ce qui se passe.
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