Dans un contexte de dérèglement climatique, la question de l’irrigation agricole se pose chaque année. Dans le Sud Vendée, un plan de gestion équilibrée de la ressource en eau du marin poitevin a été initiée il y a une quinzaine d'années, avec notamment la mise en place de grandes réserves collectives, remplies en hiver et utilisées en été, pour 11 millions de m³ d'eau. Un système qui, s'il permet de aux agriculteurs d'arroser leurs cultures, ne fait pas l'unanimité.
En sud-Vendée, il existe 25 bassines comme celle-ci. De l'eau principalement pompée dans la nappe lorsqu'il pleut, et restituée aux agriculteurs en période d'irrigation ou de sécheresse. • © image UIAP
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En Charente-Maritime, cinq bassines agricoles de nouveau jugées illégales
La bataille judiciaire touche à sa fin. Le 17 mai, la cour administrative d’appel de Bordeaux a jugé illégales les cinq retenues d’eau — dites « bassines » à destination des agriculteurs — de Cram-Chaban et du bassin du Mignon (Charente-Maritime). Le tribunal a annulé l’arrêté préfectoral qui les avait autorisées, estimant que les éléments complémentaires apportés par l’Association syndicale d’irrigation des Roches n’étaient pas suffisants pour assurer que ces bassines avaient un impact limité sur le milieu.
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Mégabassines : « Les pouvoirs publics démultiplient les effets des sécheresses »
En plus d’aggraver la sécheresse, les gigantesques retenues d’eau irriguant les cultures de l’agro-industrie « sont accélératrices du gigantisme et donc de la concentration des richesses », selon Julien Le Guet, du collectif Bassines non merci.
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