Après avoir moqué le modèle amish, face à la flambée des prix de l’électricité et aux manifestations de plus en plus tangibles du dérèglement climatique, le Président de la République s’empare du bout des doigts et visiblement à regret, de l’idée de sobriété. Son appel à une «sobriété mesurée» est encore loin du compte. Il relève de l’ancien monde, où chacun reste dans sa «bagnole», dans une course perpétuelle à la croissance, en espérant avec la foi du charbonnier que les progrès scientifiques à venir nous permettent de maintenir notre train de vie.
Par Béatrice Delpech, directrice générale adjointe d’Enercoop
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