Fin décembre, la Commission européenne a proposé d’affaiblir le statut de protection du loup, qui passerait de “strictement protégé” à “protégé”. Cette initiative, si elle était acceptée par la majorité des États membres, faciliterait sa régulation, notamment par les chasseurs, et empêcherait l’espèce de s'installer sur de nouveaux territoires et d'atteindre un bon état de conservation, sans résoudre les difficultés auxquelles font face les éleveurs, qui sont d’abord d’ordre économique.
Plus de 130 000 citoyens ont déjà signé la pétition lancée le 19 mars par 11 organisations de protection de la nature, dont la LPO, pour appeler le gouvernement français à rejeter cette proposition, ni nécessaire ni justifiée.
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