La baisse est notamment due à 3 secteurs : bâtiments (-5%), avec une météo douce et donc favorable à la baisse du chauffage, l’industrie avec -9% (les prix de l’énergie ont joué) et la production d’énergie avec -8%, où le retour en disponibilité du parc nucléaire a fait du bien et remplacé des énergies plus carbonées utilisées en 2022.
En revanche, les transports représentent 31% des émissions en France et ne sont en baisse que de 4%. Si nous rentrons dans le détail, le secteur aérien voit même ses émissions exploser, avec une hausse notamment de 16 % pour les vols internationaux. Cet élément devrait être rappelé systématiquement par les médias ou les personnes qui interrogent le gouvernement.
L’occasion de demander des comptes à Emmanuel Macron qui “adore la bagnole” et l’avion vert, mais un peu moins baisser les émissions et d’agir sur la demande, malgré les recommandations du Haut Conseil pour le Climat.
Mauvaise nouvelle : les forêts françaises absorbent deux fois moins de carbone qu’il y a dix ans. Nos forêts vont mal à cause des sécheresses, des incendies et espèces invasives, des parasites et insectes dits ravageurs.
Source : CITEPA, ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE EN FRANCE 2023
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