La suppression des zones à faibles émissions, actée par les députés le 28 mai, autoriserait de nouveau les véhicules les plus polluants dans les grandes agglomérations.
Des bouchons sur l’autoroute A7, au sud de Lyon, en août 2023. EMMANUEL DUNAND / AFP
Les ZFE, un renoncement punitif
La suppression des ZFE votée par les députés, une victoire du populisme anti-écolo. Explication de Patrick Cohen.
Et du populisme des deux rives. Car on ne s’attendait pas à voir les Insoumis prêter main-forte au Rassemblement national et lui offrir un tel succès politique, le RN ayant fait des ZFE l’un des fondements de son discours anti-écologie dite « punitive ». Ainsi, ceux qui s’indignaient sans relâche de « l’inaction climatique » des pouvoirs publics, viennent de fusiller le dispositif qui posait pour principe de mettre la santé au-dessus de tout, et visait à ce qu’on respire un peu mieux au cœur des grandes villes. Sans rien proposer à la place.
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