Il y avait sept délibérations à l’ordre du jour du Syndicat inter-arrondissement de valorisation et d’élimination des déchets (SIAVED). Parmi celles-ci, la possible acquisition d’un nouveau bâtiment. Mais le président a aussi évoqué les ennuis rencontrés sur la chaîne DASRI.
Le président du SIAVED, Charles Lemoine, a donc parlé de la proposition de principe faite pour l’achat du bâtiment Simastock Bils-Deroo, situé juste devant l’usine du Syndicat. Après avoir été prévenus par le service économique de la CAPH, le président, et Daniel Tison, le directeur général des services, ont pris contact aussitôt avec la société qui gère le dossier. Une visite a eu lieu et une étude a été faite par la SOCOTEC. L’acquisition peut se faire au prix de 1 500 000 €, le prix de départ ayant été fixé à 1 900 000 €. Il servirait à entreposer les bacs de la collecte, la future commande de composteurs (près de 5 000) et permettrait également d’y intégrer un centre de tri. Cet achat a aussi un autre avantage. Le SIAVED pense construire un bâtiment administratif sur son site. Mais, le Plan de prévention du risque inondation (PPRI), place celui-ci en zone inondable, contrairement à une zone constructible sur le terrain de Simastock. Donc, en cas d’un avis défavorable du préfet, le Syndicat pourrait construire ce bâtiment sur cette zone non inondable.
Des soucis pour incinérer les déchets des hôpitaux
L’ordre du jour terminé, le président a évoqué les problèmes rencontrés sur la chaîne des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). La transformation a été confiée à Sidem, elle a débuté en mai et elle aurait dû s’achever fin juin. Après le passage des entreprises, il n’est pas possible d’incinérer les déchets comme prévu, ce qui entraîne de gros problèmes avec les centres hospitaliers et des pénalités, du fait du contrat signé avec SITA. Les pertes sont pour le moment de 90 000 € en incinération de DASRI et de 70 000 € en pénalités, soit 160 000 € en quatre mois. Le président est donc en contact avec la direction de Sidem afin de résoudre ces aléas et de pouvoir compter sur une chaîne hyper performante.
Enfin, le président doit rencontrer le sous-préfet afin d’obtenir l’agrément pour augmenter la capacité d’incinération. Elle est actuellement réglementée à 88 000 tonnes de déchets ménagers résiduels par an, mais l’usine est capable d’en incinérer 120 000 tonnes. Une décision importante sur l’avenir du SIAVED, en terme d’énergie thermique. En effet la ville de Denain a contacté le Syndicat pour le chauffage de sa piscine, de centres administratifs et d’écoles. Même demande pour celle de Douchy-les-Mines concernant un nouveau programme de logements et des écoles.
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