La candidate du Rassemblement national affirme vouloir « sortir » du marché européen de l’électricité. Une stratégie coûteuse pour le consommateur et dramatique pour le climat et la place de la France dans l’Union européenne.
Le fonctionnement du marché européen de l’électricité a été critiqué par la quasi-totalité des candidats et reste, dans l’entre-deux-tours, la cible d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. Tous accusent le système de marché européen d’être le seul responsable de la hausse des prix de l’électricité en France. Mais les deux candidats du second tour ont une approche différente : le président sortant propose de réformer, en négociant avec les autres pays européens, le fonctionnement de ce marché. La candidate d’extrême droite propose, elle, d’en sortir. Isolant ainsi la France du reste des pays européens. Cette dernière option comporte plusieurs risques importants : elle fait planer un doute sur la capacité à fournir de l’électricité à tous les Français pendant l’hiver. Elle pourrait également faire augmenter fortement le coût du système électrique pour les contribuables. Elle mettrait en péril la capacité de la France à atteindre ses objectifs climatiques. Enfin, cette stratégie conduirait à un conflit majeur avec les autres pays européens, notamment les pays limitrophes interconnectés à la France.
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