On l’imagine vertueuse et utile aux métropoles. Mais d’après une étude internationale menée par l’université du Michigan, publiée le 22 janvier dans Nature Cities, l’agriculture urbaine émettrait plus de CO2 que l’agriculture conventionnelle. Les chercheurs ont calculé les émissions de gaz à effet de serre liées aux matériaux et aux activités de l’exploitation pendant toute sa durée de vie. Résultat : les fruits et légumes cultivés dans les soixante-treize fermes et jardins urbains étudiés au travers de cinq pays ont une empreinte carbone en moyenne six fois supérieure à l’agriculture conventionnelle (0,42 kilogramme d’équivalent dioxyde de carbone par portion, contre 0,07 kg).
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