Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a été auditionné par le Sénat le 29 avril dans le cadre de la commission d’enquête lancée en décembre 2023 pour questionner les activités de la multinationale française et le rôle de l’État dans leur régulation. L’occasion pour la pétrogazière de resservir ses (faux) arguments habituels. On fait le point et on vous explique ce qui se cache vraiment derrière ce greenwashing et cette désinformation qu’elle nous impose depuis 100 ans.
Le rêve américain de Total, une chimère
La petite musique qu’entonnent les plus grands groupes pétroliers et gaziers du continent européen évoque l’air du joueur de flûte de Hamelin : les États-Unis et leur libéralisme économique historique seraient, au contraire de l’Europe, la terre promise des industries fossiles. Début avril, l’ancien PDG de Shell affirmait ainsi dans le Financial Times que le géant anglo-néerlandais serait “massivement sous-évalué” à la Bourse de Londres, et gagnerait à migrer aux États-Unis. “En Europe, tout est lent”, lui faisait écho le PDG de TotalEnergies, le 29 avril, devant une commission d’enquête au Sénat, pour justifier de son désir de quitter la Bourse de Paris.
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