De nombreuses régions du monde font face à des pluies diluviennes meurtrières. Des événements extrêmes qui s’expliquent en partie par le réchauffement climatique causé par l’humain.
Des Kenyans regardent une voiture détruite qui a été emportée par des pluies torrentielles dans le village de Kamuchiri, au Kenya, le 29 avril 2024. - © AFP / Luis Tato
Inondations à Dubaï : des orages trop violents pour être causés par l’ensemencement des nuages
Tôt dans la matinée du 16 avril, des pluies sans précédent sont tombées sur Dubaï.
La puissance, l’intensité et la mise en place d’une telle tempête sont difficiles à comprendre.
Ce qui est surprenant, ce n’est pas la majesté de la nature, mais l’émergence d’analyses qui attribuaient les fortes pluies à l’ensemencement des nuages !
L’ensemencement aurait-il donc pu créer un énorme système de tempête de la taille de la France ? Soyons clairs, ce serait comme une brise qui arrêterait un train interurbain lancé à pleine vitesse. Surtout, aucun vol d’ensemencement n’était prévu ce jour-là.
Ce qui est intéressant toutefois, c’est que les humains ont encore du mal à accepter le fait que 2 400 milliards de tonnes de carbone (le total de nos émissions depuis l’ère préindustrielle) puissent avoir une incidence sur le climat. Et qu’en même temps, ils puissent accepter si facilement l’idée que quelques tirs de sels hygroscopiques puissent faire tomber en un jour l’équivalent de 18 mois de pluie.
Nuages au-dessus du désert du « Quart Vide » d’Arabie saoudite (l’un des plus grands déserts au monde) le 16 avril.
Ant McHale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire