Depuis le milieu des années 90, les abeilles sont frappées par une surmortalité inquiétante. Près du tiers des colonies meurent en moyenne chaque année. Plusieurs facteurs sont sans doute en cause, parmi lesquels un parasite, le varroa, et un prédateur, le frelon asiatique. Mais les apiculteurs, s’appuyant sur de multiples études et sur leurs propres constats, pointent surtout les pesticides utilisés dans l’agriculture. Les produits les plus incriminés sont les néonicotinoïdes, dont certains font l’objet d’un moratoire décrété par l’Union Européenne.
En France, l’interdiction pure et simple des néonicotinoïdes est actuellement en débat dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité. Le Sénat a de nouveau rejeté cette semaine en deuxième lecture l’amendement d’interdiction voté par l’Assemblée Nationale. Mais le débat n’est pas clôt pour autant.
En attendant, les apiculteurs, amateurs comme professionnels, apprennent à faire face à ce surcroît de mortalité. La protection des abeilles est un enjeu très important pour la biodiversité car ces insectes contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs.
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