Implantée cité du Pinson, à Raismes, c’est une déchetterie de proximité qui ne dit pas son nom. Ouvert depuis le 13 mars, le Collect’Parc accueille les encombrants et les déchets organiques des habitants de Sabatier, qui géreront l’outil seuls comme des grands in fine.
La déchetterie la plus proche, sous pavillon du SIARB (syndicat intercommunal d’aménagement réunissant Anzin, Raismes, Beuvrages, Aubry-du-Hainaut et Petite-Forêt) rue Robert-Fuge, à Beuvrages, n’est qu’à deux pas de là, trois kilomètres à peine. Le Collect’Parc ouvert le 13 mars, au cœur du quartier de Sabatier, va au-delà. Répondant, en partie, à une demande formulée par ses habitants, qui avaient émis le désir, à l’occasion d’ateliers dits de démocratie participative, de pouvoir faire du compost. Pas chacun sur son petit lopin de terre, mais tous ensemble.
Deux demi-journées par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin, ils ramènent, au bout de la rue Léo-Lagrange, leurs épluchures de légumes, restes de repas, coquilles d’œufs, mauvaises herbes, pour les jeter dans l’un des vingt bacs de compost mis à leur disposition. Pas n’importe comment : l’Association des guides composteurs du Nord de la France est là pour veiller au grain. Et transmettre son savoir. Neuf habitants du quartier ont déjà suivi une formation.
Sur ce terrain « lavé » de ses garages à l’abandon, dont la SIA Habitat ne savait que faire, deux conteneurs repêchés sur le port de Dunkerque servent aussi à la récupération des encombrants : mobilier, vieux matelas, électroménager… Derrière, c’est une autre association, Le Maillon, qui veille au recyclage.
La SIA a tapé dans la main des autres bailleurs présents à Sabatier (Maisons et Cités, SIGH, Partenord) pour soutenir, en partenariat avec la mairie, cette initiative qui va au-delà de la gestion des déchets : « On travaille sur les fragilités du quartier », souligne Carole Vandenbulcke, responsable du service cohésion sociale de SIGH. Tout le monde y a un intérêt : la ville en butte aux dépôts sauvages d’ordures, les bailleurs qui bénéficient, en échange de ce service, d’un abattement de 30 % sur la taxe foncière.
Le Collect’Parc est surtout « le point d’entrée d’un projet plus global », qui débouchera sur la mise en route prochaine d’une ferme urbaine (sur le modèle de celle qui existe à Valenciennes Dutemple), d’une ressourcerie et d’un repair’café. Rien ne se perd, tout est recyclé !
Deux demi-journées par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin, ils ramènent, au bout de la rue Léo-Lagrange, leurs épluchures de légumes, restes de repas, coquilles d’œufs, mauvaises herbes, pour les jeter dans l’un des vingt bacs de compost mis à leur disposition. Pas n’importe comment : l’Association des guides composteurs du Nord de la France est là pour veiller au grain. Et transmettre son savoir. Neuf habitants du quartier ont déjà suivi une formation.
Sur ce terrain « lavé » de ses garages à l’abandon, dont la SIA Habitat ne savait que faire, deux conteneurs repêchés sur le port de Dunkerque servent aussi à la récupération des encombrants : mobilier, vieux matelas, électroménager… Derrière, c’est une autre association, Le Maillon, qui veille au recyclage.
Deux conteneurs repêchés sur le port de Dunkerque servent à la récupération des encombrants : mobilier, vieux matelas, électroménager... PHOTO PIERRE ROUANET - VDNPQR
Le Collect’Parc est surtout « le point d’entrée d’un projet plus global », qui débouchera sur la mise en route prochaine d’une ferme urbaine (sur le modèle de celle qui existe à Valenciennes Dutemple), d’une ressourcerie et d’un repair’café. Rien ne se perd, tout est recyclé !
Le Collect’Parc de Raismes, rue Léo-Lagrange, est ouvert deux demi-journées par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin. PHOTO PIERRE ROUANET - VDNPQR
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