mardi 16 avril 2019

Découvrez les cartes de France des eaux de surface au regard de la présence de pesticides perturbateurs endocriniens suspectés

Générations Futures publie aujourd’hui un nouveau rapport sur les pesticides perturbateurs endocriniens. Ce rapport s’inscrit dans une série de rapports publiés par Générations Futures sur la problématique des perturbateurs endocriniens (EXPPERT 11). Il vise à informer sur la présence de pesticides perturbateurs endocriniens dans notre environnement à travers l’étude de leur quantification dans les eaux de surface et est basé sur des données officielles des agences de l’eau françaises regroupées dans la base de données Naïades (http://naiades.eaufrance.fr/).


Les principales conclusions de ce rapport, qui a nécessité de travailler plusieurs millions de résultats d’analyses sont les suivantes. D’après les données 2015 de la base Naïades sur les eaux de surface en France métropolitaine, Martinique et Réunion nous avons retrouvé :
  • Un total de 232 substances actives de pesticides ou de métabolites perturbateurs endocriniens suspectés recherchés au moins une fois dans un département, la moyenne par département est de 183 environ.
  • La moyenne par département de substances actives de pesticides ou de métabolites supposés perturbateurs endocriniens quantifiés est de plus de 41, soit 22,8 % environ des pesticides PE suspectés recherchés.
  • Le nombre de substances actives de pesticides ou métabolites supposées perturbateurs endocriniens quantifiés est très variable selon les départements : de 4 pour la Corse du sud à 90 pour le Calvados.
  • Les substances actives de pesticides ou les métabolites supposées perturbateurs endocriniens les plus fréquemment quantifiées par rapport au nombre d’analyses réalisées varient également selon les départements. Les 3 substances qui arrivent le plus fréquemment en tête sont : glyphosate (37 départements), Atrazine-Déséthyl* (30 départements), Métolachlor* (15 départements).


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