Un centre de recherche européen a calculé que les niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines ont baissé respectivement de 40 % et 10 % en avril. En France, 1 230 décès auraient été évités.
Des piétons traversent une rue vide à Munich, dans le sud de l’Allemagne, le 17 avril. CHRISTOF STACHE / AFP
En Italie, en France ou en Allemagne, le confinement a entraîné une baisse sans précédent de la pollution de l’air. Les particules fines et le dioxyde d’azote (NO2) étant responsables, chaque année en Europe, de plus de 400 000 morts prématurées selon l’Agence européenne de l’environnement, des chercheurs ont essayé d’estimer le nombre de vies épargnées grâce à cette chute spectaculaire des niveaux de pollution constatée avec la mise en œuvre, depuis un mois, de mesures pour lutter contre le Covid-19. Environ 11 000 décès auraient été évités en Europe selon une étude publiée mercredi 29 avril par le tout jeune Centre for Research on Energy and Clean Air (Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur, CREA), un organisme de recherche indépendant international basé en Finlande et soutenu notamment par Climateworks et Bloomberg Philanthropies. Le Monde a eu accès aux résultats de ce travail inédit.
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