Quelque 350 000 personnes ont défilé, samedi, en France. Alors que le mouvement s’enracine, pour beaucoup, il n’est plus temps de débattre mais d’agir.
Manifestation pour le climat le 16 mars à Lyon. JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
Ils l’avaient surnommée la « Marche du siècle », elle fut historique. Samedi 16 mars, 350 000 personnes ont manifesté en France pour lutter contre le changement climatique, dont près de 100 000 à Paris selon les organisateurs – 36 000 selon la préfecture de police. Ces citoyens « plus chauds que le climat » ont une fois de plus sommé les dirigeants d’agir pour limiter le réchauffement. Un mouvement qui s’enracine et qui peut désormais se prévaloir d’une nouvelle force : la jeunesse, alors que la grève scolaire pour le climat a rassemblé 168 000 étudiants et lycéens dans le pays vendredi, et plus de 1 million dans le monde.
« On a besoin d’un changement radical de société. Huit Français sur dix demandent qu’on taxe beaucoup plus lourdement les entreprises les plus polluantes. On est de plus en plus nombreux à être prêts », assurait le réalisateur et écrivain Cyril Dion lors de la marche de samedi.
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