Paris, Lille, Nantes, Grenoble et Clermont-Ferrand interdisent les pesticides sur leur territoire. « Une démarche concertée pour faire changer la loi », affirment ces villes.
Le gouvernement a lancé une consultation sur les distances à respecter entre habitations et zones d’épandage de pesticides. PHILIPPE HUGUEN/AFP
Paris, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lille et Nantes, mais aussi Langouët (Ille-et-Vilaine), Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), Villeneuve-d’Ascq (Nord), Antony (Hauts-de-Seine), Murles (Hérault) et Saint-Genis-Pouilly (Ain), entre autres. Une cinquantaine de maires, de villages comme de grandes villes – ainsi que le département du Val-de-Marne –, ont décidé de protéger leurs concitoyens des pesticides de synthèse. Les uns ont tranché pour des zones tampons sans épandage, d’au moins 150 mètres, autour de toute habitation, les autres veulent bannir complètement l’usage de ces produits chimiques dans leur commune. L’initiative fait chaque jour des émules depuis le revers juridique essuyé par l’écologiste Daniel Cueff, élu de Langouët. Attaqué par la préfecture, son arrêté municipal a été suspendu par le tribunal administratif de Rennes, le 27 août.
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