Autrefois les semences circulaient entre les mains des paysans, l’eau coulait librement. Puis vinrent les monocultures, les machines connectées à des intérêts qui nous échappent. L’agriculture a été colonisée.
Aujourd’hui c’est le tour du numérique. Nous avons laissé pousser sur nos vies un réseau invisible, tentaculaire, comme un champ mondialisé. Une monoculture numérique s’est installée : quelques multinationales plantent les graines, récoltent les données, contrôlent les flux.

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