Trente habitants de Belle-Ile-en Mer ont fait analyser leurs urines et y ont découvert des traces de glyphosate supérieures aux limites autorisées. Ils ont demandé aux élus de l'île d'orienter vers le bio les projets agricoles à venir.
Un panneau installé à l'entrée de Palais, la principale commune de Belle-Ile-en-Mer, par les "pisseurs involontaires de glyphosate", le 8 août 2019 / © M. Thiébaut - France 3 Bretagne
"J'habite Belle-Ile, j'ai 4 ans et du glyphosate dans mes urines". Difficile de passer sans voir le message affiché sur un panneau dans un champs, en bordure de l'un des principaux axes routiers de l'île. Le 25 mai dernier, trente habitants de Belle-Ile ont prélevé leurs urines avant de les faire analyser par un laboratoire en Allemagne. Deux semaines plus tard, les résultats indiquent la présence de glyphosate dans tous les échantillons étudiés, dépassant de 3 à 27 fois la norme fixée pour l'eau du robinet. Pour les eaux destinées à la consommation humaine, l'arrêté du 11 janvier 2007 établit la limite autorisée à 0,1 microgramme par litre pour chaque pesticide.
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