La production biologique présente des atouts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais se retrouve pénalisée par sa productivité plus faible.
La plantation de haies et d’arbres est aujourd’hui encouragée. | OUEST-FRANCE
La France veut atteindre la neutralité carbone en 2050 : c’est l’ambition de la loi énergie et climat adoptée en septembre 2019. Pour l’agriculture et la sylviculture, responsables de 20 % des émissions nationales de gaz à effet de serre, l’effort à fournir est une réduction de 46 % par rapport au niveau de 2015. Par ailleurs, le secteur représente un potentiel de stockage de 65 millions de tonnes équivalent CO2 via les forêts et les sols cultivés.
Des leviers agricoles connus
Les leviers favorables à une agriculture bas carbone existent : privilégier prairies et pâturages (un sol sous prairie stocke autant de carbone qu’un sol sous forêt), planter des haies et des arbres dans les cultures (agroforesterie), réduire l’usage des engrais chimiques et augmenter l’implantation de légumineuses (ces plantes n’ont pas besoin d’apport d’azote et fertilisent naturellement les sols en fixant l’azote de l’air), produire davantage de biomasse via les couverts végétaux et les cultures intermédiaires.
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