Des chercheurs appellent, dans une tribune au « Monde », à l’arrêt de l’utilisation en milieu ouvert de ces molécules qui bloquent la respiration cellulaire dans l’ensemble du vivant et déplorent un déni des données scientifiques.
Epandange de pesticide dans le nord-ouest de la France, en mai 2018. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Tribune.
Après deux ans d’échanges sur les pesticides SDHI [pour succinate dehydrogenase inhibitor, « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase »] avec des parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, les autorités sanitaires (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, Anses), des parties prenantes du monde agricole conventionnel (FNSEA, UIPP) et des associations de protection de la nature (Coquelicots, Pollinis, Générations Futures), de nouvelles données scientifiques sont récemment publiées qui font suite à trois décennies de recherches et renforcent notre grande inquiétude sur l’usage de ces pesticides.
La suite...
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