Mercredi 3 juin au matin, Pierre Rigaux a retrouvé un jeune renard mort sur le capot de sa voiture. La carrosserie était, à dessein, barbouillée du sang de l’animal. Tout porte à penser qu’il s’agit là d’un nouvel épisode dans l’accumulation de menaces verbales, d’intimidations et d’agressions physiques dont il est l’objet depuis plusieurs mois, et dont il tient la minutieuse chronique.
Naturaliste et militant anti-chasse, l’intéressé a pour seuls torts d’user des armes pacifiques qui sont aussi celles des journalistes : la liberté d’aller et venir, d’observer et de publier ses témoignages. Mais la publicité qu’il donne à certaines pratiques de chasse est, semble-t-il, vécue comme un affront par des porteurs de fusil — ils le lui rendent à leur façon.
La suite...
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