Vingt mille tonnes de diesel se sont déversées ces derniers jours dans une rivière de l’Arctique depuis une cuve d’une centrale thermique. Les causes de cette catastrophe sont âprement discutées.
La société d’exploitation minière Norilsk Nickel a mis en place des barrages flottants, le 3 juin, pour éviter que la nappe de diesel, déversée dans la rivière Ambarnaïa, n’atteigne le lac Piassino. HANDOUT / AFP
Pour le journal Kommersant, il pourrait s’agir du « plus grand déversement connu de produits pétroliers dans l’Arctique russe ». Une semaine après la catastrophe, les 20 000 tonnes de diesel échappées d’une centrale thermique de la région de Norilsk, soit l’équivalent de 350 wagons-citernes, sont toujours visibles à la surface de la rivière Ambarnaïa, donnant une teinte rougeâtre aux eaux de ce cours d’eau du Grand Nord russe.
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