Dans un rapport publié mardi portant sur huit giga-chantiers de transports européens (dont le canal Seine- Nord et le TGV Lyon-Turin), le gendarme budgétaire européen pointe les retards et l’inflation budgétaire de ceux-ci. Sur Seine Nord en particulier, le rapport se montre dubitatif sur les prévisions de trafic sur le futur canal.
Comme les cours des comptes régionales ou nationale, la Cour des comptes européenne (CCE) ne fait pas exception à la règle : elle est très sourcilleuse sur l’emploi de l’argent public, en l’espèce le budget à disposition de la commission européenne.
Et en matière de financement des infrastructures de transports, c’est un grand « peut beaucoup mieux faire » qu’envoie la CCE à la commission. Dérapage des coûts (+17 milliards d’euros pour les huit projets analysés qui pèsent 54 milliards au total), retards en cascade...
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