Comment évolue la température de l'eau du plus long fleuve français, la Loire ? Pour y répondre, le groupement d'intérêt public Loire Estuaire (Giple) s'est appuyé sur les données du réseau de mesure haute fréquence déployé depuis 2007 dans l'estuaire. Les résultats de l'étude montrent un système dynamique influencé à la fois par des facteurs climatiques, hydrologiques et océaniques.
« L'analyse des données de 2007 à 2023 révèle une tendance au réchauffement des températures de l'air et de l'eau, avec une hausse plus marquée en été, souligne le document. Le réchauffement est plus important à l'amont, tandis que l'aval, soumis à l'influence océanique, montre une inertie thermique plus grande. Ce réchauffement dépasse l'évolution de la température de l'air, suggérant des facteurs additionnels influençant les cours d'eau. »
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"On avait de belles rivières, c'est terminé", quand le Doubs n'est plus qu'un mince filet d'eau par endroits
Après deux mois de déficit hydrique en Franche-Comté, la sécheresse se fait déjà sentir par endroits. C'est le cas de la rivière le Doubs, en aval de Pontarlier, une portion connue depuis 2018 pour ses pertes importantes. En ce début avril, certains secteurs sont déjà à sec, menaçant faune et flore.
Le Doubs à hauteur de Maisons-du-Bois-Lièvremont, à une dizaine de kilomètres en aval de Pontarlier. La zone est connue pour ses nombreuses pertes d'eau. • © Antoine Laroche, France Télévisions
Publication de Libération
Les événements météo extrêmes successifs en Europe en 2024 ont littéralement scindé le continent en deux blocs : l’un très humide, l’autre particulièrement sec. L’effet de ce clivage persiste aujourd’hui.
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