Les zones à faibles émissions ont déjà fait leurs preuves à l’étranger contre plusieurs pathologies liées à la pollution de l’air. En France, 47 000 décès par an sont attribuables aux particules fines et au dioxyde d’azote. Elles sont pourtant une des seules mesures de prévention sanitaire contre la pollution liée au trafic routier.
En 2018, une étude menée par l’Observatoire régional de santé Ile-de-France avait évalué les impacts sanitaires attendus d’une ZFE : entre 110 et 340 décès serait évités chaque année. (Bruno Amsellem/Libération)
« Pour que les zones à faibles émissions trouvent un écho favorable, il ne faut pas qu’elles soient perçues comme injustes »
Au moment où plusieurs propositions de loi visant à affaiblir ou à abroger les ZFE arrivent à l’Assemblée nationale, l’économiste Lamia Kamal-Chaoui rappelle, dans une tribune au « Monde », que l’efficacité et l’acceptabilité de ces dispositifs dépendent de la manière dont ils sont conçus et adaptés aux réalités locales.
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