A partir du 15 juillet, la liaison ne sera pas assurée par le rail. Un premier pas vers la fermeture de la ligne, selon la CGT et les élus.
Marché de Rungis. Le bâtiment désaffecté de Fret-SNCF, devant la gare ferroviaire, doit être démoli. LP/Bartolomé Simon
L’avenir de la ligne Rungis-Perpignan est toujours aussi nébuleux. Le train des primeurs, qui achemine 130 000 t de fruits et légumes par an entre Perpignan et le Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, doit s’arrêter le 30 juin. En cause : la vétusté de ses wagons. En louer des neufs coûterait trop cher aux clients de la SNCF, les transporteurs Roca et Rey.
Sa disparition reporterait près de 25 000 camions par an sur les routes en lieu et place du train. Une première réunion a eu lieu entre les différents acteurs au ministère des Transports le 17 mai dernier. Dans la foulée, le gouvernement a annoncé la prolongation de la ligne « au-delà du mois de juin ».
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