mercredi 5 juin 2019

Un bilan social et environnemental très positif pour les bus gratuits

Depuis vingt ans, le nombre de villes ayant fait le choix de la gratuité augmente. En France, elles sont une trentaine, parmi lesquelles Châteauroux, Gap, Niort, Vitré, Figeac ou encore Castres.


Il y eut l’école gratuite, l’accès aux soins gratuits. À l’époque, cela pouvait paraître absurde. Aujourd’hui, ce sont des droits acquis. Demain peut-être, nous pourrons regarder de la même manière l’accès au transport, comme un droit fondamental gratuit. C’est en tous cas ce qui se discute parmi les élus et qui s’expérimente sur le terrain des communes. Car derrière la mobilité, il y a la question de l’égalité des chances, de l’ouverture aux autres, du désenclavement social. C’est une spirale bien connue : des populations périphériques n’ont pas accès aux centres villes, des populations rurales ont comme seule mobilité la voiture. Alors les gens restent chez eux, entre eux, ne se mélangent pas. Avec les transports, c’est l’accès à l’emploi, à la convivialité, à d’autres manières de parler et de socialiser, à la culture, qui leur est interdit.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire