Le réacteur nucléaire de troisième génération, qui devait entrer en fonction en 2012, ne sera finalement opérationnel qu'en 2020 après la découverte de nouvelles malfaçons. Retour sur ces jours où le chantier a dérapé.
Le dôme de la centrale de Flamanville (Manche), photographié le 6 novembre 2014. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
l devait être le fleuron de la filière nucléaire française, l'EPR de Flamanville (Manche) est aujourd'hui son boulet. Le chantier du réacteur pressurisé européen (EPR) a connu de nombreux retards dont le dernier remonte au 25 juillet 2018, après la découverte de soudures mal réalisées. Initialement prévue pour 2012, son entrée en service est (pour le moment) repoussée à 2020. Et rien ne dit que le chantier va être épargné par de nouveaux contre-temps. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a ainsi épinglé EDF, mercredi 27 février, pour un manque de "traçabilité" de certaines opérations de qualification de matériels sur l'EPR.
En attendant, c'est à la vieille centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) de compenser ce retard : ses deux réacteurs pourraient fonctionner jusqu'en 2019 afin d'assurer la production d'électricité. A force de ratés et d'erreurs en tous genres, la facture est désormais estimée à 10,9 milliards d'euros, contre les 3 milliards initialement prévus. Malfaçons, "erreurs grossières" et pièces défectueuses... Retour sur un chantier maudit.
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