Une ONG bruxelloise détaille le lobbying d’industriels et de pays tiers depuis plusieurs années pour que Bruxelles amende sa réglementation sur les produits alimentaires.
Un cultivateur pulvérise un insecticide sur ses vignes, le 26 avril 2018 à Vertou près de Nantes. LOIC VENANCE / AFP
Des pesticides jugés trop dangereux pour être autorisés dans l’Union européenne (UE) pourraient être à nouveau tolérés pour épargner le commerce international. C’est le résultat de plusieurs années de lobbying des fabricants, renforcé par les manœuvres diplomatiques d’un groupe d’une quinzaine de pays, dont les Etats-Unis et le Canada, pour que Bruxelles ouvre une brèche dans sa propre réglementation. Une marge de tolérance pourrait ainsi être accordée aux substances interdites dans les produits alimentaires importés. Fruits, noix, épices ou encore café pourraient contenir des résidus de pesticides que la loi proscrit pourtant.
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