Emmanuel Macron, le gouvernement et les parlementaires de la majorité affichent, en paroles, leur appui à la reconnaissance du crime d’écocide, mais les actes ne suivent pas, déplore la juriste dans une tribune au « Monde »
Parmi les réponses qu’exige de toute urgence l’accélération de la crise climatique et des atteintes à la biodiversité, figure la nécessité de repenser un droit et une gouvernance respectueux de l’écosystème Terre. La première étape serait d’oser imposer un cadre contraignant aux activités industrielles pour qu’elles respectent les limites de ce que la planète nous offre et préservent ainsi nos conditions d’existence. Cela implique de reconnaître le crime d’écocide. La seconde étape serait d’inventer des moyens de concilier nos droits à ceux des autres éléments de la nature, en commençant par leur reconnaître le droit à jouer leur rôle respectif dans le maintien de la vie.
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“Les citoyens de la Convention pour le climat ont peur d’être menés en bateau”.
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