Entre le 1er janvier et le 30 avril, les rejets carbonés ont diminué de 9 % par rapport à 2019. Un décrochage probablement transitoire puisqu’il n’est pas lié à des transformations structurelles.
Vue aérienne sur Los Angeles, le 15 avril. MARIO TAMA / AFP
La crise du Covid-19 a eu un effet « extrême » sur les émissions mondiales de CO2. Selon la manière dont la relance économique se fera, celles-ci devraient baisser d’environ 4 % à 7 % sur l’année 2020, par rapport à 2019, soit la plus forte diminution annuelle enregistrée depuis la seconde guerre mondiale, d’après une étude publiée dans Nature Climate Change, mardi 19 mai. Reste que pour le Global Carbon Project, un consortium international de scientifiques à l’origine de ces travaux, ce décrochage n’est probablement pas durable dans la mesure où il n’est pas lié à des transformations socio-économiques structurelles.
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