Une vaste étude sur des rats de laboratoire pourrait inciter à réévaluer la réglementation sur ce perturbateur endocrinien.
Une nouvelle étude montre que le bisphénol A a des effets nocifs sur la santé même à faible dose. CC BY-NC-SA 2.0
« Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison. » Enoncée voilà quelque cinq siècles, la fameuse maxime de l’alchimiste suisse Paracelse (1493-1541) sert encore, aujourd’hui, de fondation à l’évaluation réglementaire du risque. Lorsqu’elles évaluent les dégâts potentiels d’une substance sur la population ou l’environnement, les autorités sanitaires partent en effet toujours du principe que les effets délétères sont proportionnels à la dose d’exposition. Cela semble de bon sens : à petites doses, petits effets, et à doses élevées, effets importants. Mais, au cours des deux dernières décennies, un grand nombre d’études ont conclu, à l’inverse, que certaines substances interférant avec le système hormonal (dits « perturbateurs endocriniens ») pouvaient produire des effets plus importants à de faibles doses d’exposition chronique qu’à des doses élevées.
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