L’épidémie a démultiplié le recours aux équipements de protection, faisant bondir le volume des déchets médicaux. Le secteur de l’incinération tente de tirer avantage de cette crise, tandis que ses opposants vantent des méthodes alternatives comme la stérilisation.
Transport de déchets d’activités de soins à risques infectieux, à l’hôpital de Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle),
le 21 avril. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
Si le confinement et la fermeture de nombreuses entreprises ont entraîné en France une baisse globale des déchets traités, il est un secteur où les volumes ont explosé : celui des déchets médicaux. La Fédération nationale des activités de la dépollution et de l’environnement (Fnade), qui rassemble les incinérateurs français comme Suez et Veolia, dit avoir enregistré, pendant la durée du confinement, une diminution de l’ordre de 80 % dans la construction, de 50 % dans les entreprises, et de 10 % à 30 % au sein des ménages, alors que les déchets médicaux, eux, ont bondi de 40 % à 50 %.
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