On semble avoir oublié la « querelle du luxe » qui fit les beaux jours de l’économie au dix-huitième siècle. Pourtant, réfléchir et définir ce qui ressort ou non de cette catégorie ouvrirait des pistes fécondes pour réfléchir au financement de la lutte contre le changement climatique.
Quand les loisirs des ultra-riches contribuent à la dégradation de l’environnement, qui doit payer ? Shutterstock
Et si l’impôt sur la fortune pour le climat ciblait surtout les riches pollueurs ?
Une équipe d’économistes menée par le Brésilien José Pedro Bastos Neves et l’Allemand Willi Semmler envisage de taxer les plus fortunés en fonction de leurs émissions de CO₂. Cette nouvelle taxe carbone sur la richesse imposerait davantage les capitaux investis dans les activités polluantes. “Die Zeit” y voit une solution juste pour financer la transition.
« Une taxation plus forte des plus riches les contraindrait à changer leur mode de vie »
Le discours sur l’austérité et le chantage à la dette permettent surtout de diminuer les dépenses publiques et de faire passer la gestion des services publics aux acteurs privés, estime, dans une tribune au « Monde », le député Hendrik Davi, membre du groupe écologiste et social.
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