En renonçant à soutenir fortement le secteur, les décideurs politiques français et européens créent les conditions d'une insécurité économique pour les futurs candidats à la transition agro-environnementale.
Salades bio sur un marché de Caen. Photo Mychele Daniau. AFP.
L'agriculture biologique : priorité nationale ou alibi ? Tribune. L’agriculture biologique est bien plus ambitieuse qu’une «agriculture sans chimie de synthèse» ; il s’agit d’une transformation profonde des bases de l’agronomie. Mise en œuvre depuis des décennies par des millions de paysans et de paysannes à travers le monde, parfois sous le terme «d’agroécologie paysanne», elle réconcilie sociétés, paysans, environnement, animaux et territoires, et a depuis longtemps fait la preuve de ses performances. Comme l’attestent de récentes études, elle pourra sans aucune difficulté nourrir l’humanité en 2050 (1), et d’ailleurs bien mieux que n’y parvient l’actuelle agriculture conventionnelle qui laisse tous les ans 15% de l’humanité souffrir de la faim.
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