Le président de «Nous voulons des coquelicots», Fabrice Nicolino, a publié en septembre le livre ‘Le crime est presque parfait’ (éditions LLL). Il y montre comment l’ANSES, engluée dans d’intolérables conflits d’intérêt, a encouragé des épandages massifs en France de SDHI, nouvelle classe de pesticides. Et elle l’a fait en oubliant opportunément des informations qui visiblement la gênaient. Dès 1976, une étude démontrait la grande toxicité des SDHI sur les mammifères. N’en sommes-nous pas ? Dès 2012, une étude de l’INRA – pourtant payée par l’ANSES ! – prouvait la génotoxicité d’un des principaux SDHI, le bixafen.
Le plus insupportable restait à venir. Une prestigieuse équipe de l’INSERM, conduite par le chercheur Pierre Rustin, vient de publier une étude implacable qui montre que les 8 SDHI sur le marché s’attaquent aussi bien aux champignons pathogènes –leur rôle premier –qu’aux cellules de vers de terre, d’abeilles et…d’humains. Certains malades, notamment d’Alzheimer, sont plus sensibles encore aux SDHI que des hommes en bonne santé. Retenez ce titre d’un communiqué du CNRS, car il est limpide: «Les fongicides SDHI sont toxiques pour les cellules humaines».
La suite...
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