Les consommateurs, soucieux de l’environnement, sont de plus en plus nombreux à tenter de se passer des emballages. Le marché est en plein essor. Mais l’offre est peu diversifiée, et les produits demeurent encore trop chers.
Dans un magasin Biocoop, à Paris, le 28 mars. CHRISTOPHE MORIN / IP3 PRESS / MAXPPP
Avec leurs pimpants paquets-cadeaux au pied du sapin, leurs copieux festins et leurs décorations jetables, les fêtes se traduisent généralement par une montagne de déchets de 20 % supérieure au reste de l’année en France. Ce Noël verra-t-il le grand retour de la chaussette en laine, ou l’adoption massive du furoshiki, cet art japonais qui consiste à envelopper les objets offerts dans du tissu ? Au quotidien, du moins, les Français l’assurent : préoccupés par les questions de gaspillage et d’emballage, ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l’achat en vrac. Un foyer sur deux a fait entrer au moins un produit de ce type dans sa cuisine, sa buanderie ou sa salle de bains en 2019. Cette pratique s’étend, selon le cabinet d’études Kantar, à « toutes les strates de la population et à tous les profils »
« Pour réduire mes déchets, je m’approvisionne depuis près d’un an en lessive, savon liquide, et graines dans un magasin en vrac, où je trouve aussi un film en cire d’abeilles pour remplacer le plastique, et des carrés démaquillants lavables à base d’épeautre », témoigne Laurence Usunier, une paysagiste parisienne. Equipée de sacs en tissu, de boîtes et de bidons vides, elle se rend régulièrement dans un magasin Day by day proche de son bureau, dans le quartier des Batignolles, à Paris.
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