Pour l’agroéconomiste Coumba Sow, les savoirs traditionnels doivent être utilisés en complément des connaissances scientifiques pour garantir la sécurité alimentaire.
Une femme dans un potager à Tica, au Mozambique, le 21 août 2019. MARCO LONGARI / AFP
Coordonnatrice régionale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’agroéconomiste sénégalaise Coumba Sow œuvre à l’amélioration des moyens d’existence de populations dont la sécurité alimentaire et nutritionnelle est régulièrement menacée, en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Son expérience intercontinentale l’a amenée à comprendre à quel point la revalorisation des savoirs et des savoir-faire traditionnels est fondamentale dans la mise en place de solutions pérennes. Outre son apport technique, elle travaille sur la résilience en permettant à des populations vulnérables de « recouvrer l’estime de soi et de restaurer leur dignité ». De victimes, elle veut les transformer en acteurs de leurs solutions, a-t-elle expliqué lors des Ateliers de la pensée, qui se sont tenus à Dakar du 30 octobre au 2 novembre.
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