Pour les opposants au projet de barrage de Sivens (Tarn), la victoire est symbolique mais importante. Après avoir examiné l’ensemble des recours déposés par sept associations de défense de la nature, le tribunal administratif de Toulouse a annulé, vendredi 1er juillet, trois arrêtés préfectoraux qui avaient permis le démarrage des travaux : la déclaration d’utilité publique, l’autorisation de défricher et l’autorisation de déroger à la loi sur les espèces protégées. Il condamne en outre l’Etat à verser 3 750 euros au total à ces organisations.
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Cécile Duflot «La déclaration d’utilité publique est annulée par la justice. Les opposants avaient raison sur le fond. Sivens était un projet illégal. [Il] a coûté la vie à Rémi Fraisse. Que la leçon soit tirée.»
Deux ans et demi après la mort du jeune militant écologiste Rémi Fraisse, le tribunal administratif de Toulouse a annulé, vendredi, la déclaration d’utilité publique du barrage de Sivens (Tarn). Pour les opposants, dont Cécile Duflot, la preuve arrive malheureusement trop tard que ce projet d’infrastructure, abandonné depuis, était illégal.
«Il aura fallu un mort pour que tout s’arrête», a déploré en écho Ben Lefetey, le porte-parole du Collectif Testet qui regroupe les opposants historiques au barrage. Rémi Fraisse est mort dans la nuit du 26 octobre 2014 dans l’explosion d’une grenade lors d’affrontements avec les forces de l’ordre sur le chantier. Il avait 21 ans.
L’annulation des trois arrêtés devrait compliquer la mise en place du nouveau projet de barrage, allégé mais situé quasiment au même endroit. Les autorités locales avaient en effet émis le souhait de s’appuyer sur la déclaration d’utilité publique de l’ancien barrage pour ériger le nouveau.
Libération 02/07/2016
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Cécile Duflot «La déclaration d’utilité publique est annulée par la justice. Les opposants avaient raison sur le fond. Sivens était un projet illégal. [Il] a coûté la vie à Rémi Fraisse. Que la leçon soit tirée.»
Deux ans et demi après la mort du jeune militant écologiste Rémi Fraisse, le tribunal administratif de Toulouse a annulé, vendredi, la déclaration d’utilité publique du barrage de Sivens (Tarn). Pour les opposants, dont Cécile Duflot, la preuve arrive malheureusement trop tard que ce projet d’infrastructure, abandonné depuis, était illégal.
«Il aura fallu un mort pour que tout s’arrête», a déploré en écho Ben Lefetey, le porte-parole du Collectif Testet qui regroupe les opposants historiques au barrage. Rémi Fraisse est mort dans la nuit du 26 octobre 2014 dans l’explosion d’une grenade lors d’affrontements avec les forces de l’ordre sur le chantier. Il avait 21 ans.
L’annulation des trois arrêtés devrait compliquer la mise en place du nouveau projet de barrage, allégé mais situé quasiment au même endroit. Les autorités locales avaient en effet émis le souhait de s’appuyer sur la déclaration d’utilité publique de l’ancien barrage pour ériger le nouveau.
Libération 02/07/2016
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