L’influence des « petits gestes » sur la baisse des émissions de CO2 n’est pas anodine, mais l’action individuelle se cogne à un plafond de verre. Selon une étude, seuls des leviers collectifs peuvent réellement faire la différence, et l’État et les entreprises sont des acteurs clés des profondes transformations nécessaires.
Le colibri ne pourra pas, à lui tout seul, éteindre l’incendie. Pour lutter contre le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre, « faire sa part » est « indispensable mais largement insuffisant ». C’est ce que révèle, chiffres à l’appui, une étude du cabinet de conseil Carbone 4 qui revient sur le rôle et la responsabilité des citoyens, des entreprises et de l’État face à l’urgence climatique.
Le débat agite depuis longtemps les adeptes des écogestes et les partisans d’une transformation plus globale. Mais l’étude apporte des données quantitatives intéressantes. Pour elle, il faut mener le combat « sur tous les fronts » et remettre en cause « le système socio-technique » qui encage l’individu dans un mode de vie carboné.
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