Alors qu'une commission d'enquête vient de donner son feu vert à la reconstruction de l’incinérateur qui borde Paris, un certain nombre de citoyens se mobilisent contre le projet, estimant qu'une politique ambitieuse de réduction des déchets rendrait inutile la construction d'une telle installation.
L'usine d'incinération Syctom d'Ivry/Paris XIII• Crédits : LIONEL BONAVENTURE / AFP - AFP
Aux portes de la capitale, s’élève une cheminée dont s'échappent inlassablement de longues fumées blanches. Mais derrière ces élégantes volutes, qui s’envolent vers le ciel, se cache en réalité le plus gros incinérateur d’ordures d’Europe. Un titan de métal et de feu qui engloutit chaque année plus de 700 000 tonnes de déchets.
Mis en service en 1969, à une époque où la technique et le progrès régnaient en maître sur nos modes de production, de consommation, mais aussi de gestion des déchets, le site arrive aujourd’hui en fin de vie et n’est plus capable de gérer une telle quantité de déchets.
Selon l’agence Syctom, qui gère le site, l’exploitation de l’incinérateur pourrait se poursuivre jusqu’en 2023. Au delà, “son fonctionnement poserait de sérieuses difficultés et ne permettrait plus d’assurer le service public de traitement des déchets”.
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